La norme ISO 9001 préconise la mise en place des rapports mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs. L’entreprise dépend des fournisseurs pour produire des biens et des services ; de même, les fournisseurs dépendent de l’entreprise pour survivre. La volonté de partenariat se manifeste par des règles claires, des communications ouvertes et des approches concertées.
L’interdépendance entre l’entreprise et le fournisseur
L’entreprise est une entité économique à part entière.
D’une part, elle exerce une fonction productive : la fourniture des biens et des services à la population. D’autre part, elle remplit une fonction de consommation : elle achète aux fournisseurs soit des matières premières, soit des marchandises.
Il est évident que l’entreprise ne survit pas sans le fournisseur auquel il doit son ravitaillement, et réciproquement, l’activité du fournisseur sera à la traîne, si l’entreprise, aux prises avec des graves problèmes, vient à diminuer ses charges d’exploitation. En revanche, la prospérité de l’entreprise est synonyme d’un surplus de liquidité dans la trésorerie du fournisseur. Privilégier des contrats qui bénéficieraient mutuellement à toutes les parties n’aide pas seulement à créer de la valeur ajoutée, mais encore à défendre l’avenir et la performance globale de la filière sur le long terme.
Une intelligence collective pour tirer profit des opportunités
La première étape est le choix et l’identification des fournisseurs potentiels. Ce choix intègrera plusieurs critères : le volume des commandes effectuées chez le fournisseur ; la variété des matières premières proposées ; le rapport prix/qualité des matières premières ; la notoriété du fournisseur dans un produit particulier…La seconde étape consiste dans la définition conjointe des domaines et des formes de partenariat. Cela suppose une écoute mutuelle, une exhortation à la créativité, une discussion claire et ouverte, un examen approfondi des idées et des propositions. Il convient de focaliser les efforts autour d’une vision commune, de développer une intelligence collective, afin de saisir les opportunités et réagir aux sollicitations du marché.
Des règles claires, transparentes et équitables
La troisième étape consiste à fixer les règles du jeu. Des règles claires, équitables et transparentes sont le pilier des relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs. Elles seront l’aboutissement d’une plateforme de concertation. Elles reflèteront l’intérêt et la priorité de tous les acteurs. Elles devront être décidées, validées et acceptées par tous. Le souci de multiplier les gains à court terme doit être modéré par les impératifs du développement à long terme. Il faut également promouvoir le partage d’information, l’exploitation commune des ressources et des acquis.